• Ma ViE D'eScLaVe de MeNde NaZeR

    Comme promis , je vous parle ce ce livre

    livres over 001 

     4 ieme de couv'

     

    Ma vie d'esclave de Mende Nazer

     

    Avec ses quatre frères et soeurs ,Mende mène une enfance heureuse dans son village situé dans les monts Nuba , au centre du Soudan.

     

    Une nuit des brigands l'enlèvent avant de la vendre à un couple de Khartoum. Elle n'a alors que 12ans.

    Désormais il lui faut travailler jour et nuit sous les coups ,les humiliations et les brimades de Rahab sa maîtresse.

      Sept ans plus tard ,Mende est envoyée à Londres pour servir chez la soeur de Rahab,épouse d'un haut diplomate de l'ambassade du Soudan.Affaiblie ,la jeune femme trouvera cependant les ressources pour s'évader...

    C'est le récit de sa vie qu'elle nous livre ici, le témoignage poignant d'une esclave d'aujourd'hui ,au coeur de nos cités.

    *******  

    Ce que j'en pense ?  C'est un récit douloureux poignant d'une vie où la douleur est reine J'ai tremblé en lisant Mende ,les passages de l'excision qu'elle a subit contre son grés sont intolérables, ces douleurs physiques ,morales sont d'un autre temps !inhumaines dans notre XXI siécles.

     

    Comment peut-on être exploité de la sorte ?

    L' histoire de Mende est assez récente ,et malheureusement encore d'actualité ..

    Cette jeune-fille courageuse va  après 7 ans se libérer de ses chaînes  et mettre à profit son vécu aux services de noble cause.

      je lui souhaite beaucoup de courage pour continuer son chemin, être libre et heureuse, mais quel lourd bagage que le sien.

      Merci  à Mende Nazer pour ce grand témoignage

       Si vous voulez bien vous donner la peine de lire ceci ,des infos trouvées sur  Wikipédia:

     

          ***** 

     

    Mende Nazer (née environ en 1982 dans un village dans les monts Nuba) est une écrivaine d'origine soudanaise et ancienne esclave. Elle est l'auteur d'une autobiographie portant le titre  Ma vie d'esclave, en anglais « Slave ».

    Le village de Mende Nazer est attaqué et brûlé par des miliciens arabes alors qu'elle est âgée de douze ans. La jeune fille est violée et parquée avec les enfants de son village dans un camp militaire complice des enlèvements. Elle est ensuite vendue à une famille aisée de Khartoum, la capitale du Soudan où elle sera forcée pendant 7 ans à vivre comme esclave domestique dans une riche famille. Battue régulièrement elle dort à même le sol dans un cabanon étroit, elle est nourrie avec les restes, a interdiction de parler sa langue maternelle et subit insultes racistes et menaces de mort au quotidien. Après 7 années de calvaire, elle est « cédée » à la sœur de sa maîtresse, femme d'un riche diplomate soudanais à Londres haut fonctionnaire à l'Ambassade du Soudan. Alors qu'elle espère une amélioration de son sort en quittant le Soudan, les mauvais traitements se poursuivent en Europe. Elle travaille près de 20h par jour aux taches domestiques de la maison et à l'éducation des enfants et subit l'interdiction ferme de parler à quiconque ou de sortir. Un après-midi, aidée par des ressortissants soudanais appartenant comme elle au Peuple Nuba, Mende finit par échapper à ses maîtres en prenant la fuite.

    À l'aide du journaliste et expert du Soudan Damien Lewis qu'elle rencontre peu après, elle publie son autobiographie en 2002 dans un livre chargé en émotion "Slave" (« Ma vie d'esclave »). L'ouvrage devient un best-seller.

    Jusqu'en octobre 2002, sa demande d'asile en Angleterre est rejetée malgré les menaces pesant sur elle au Soudan. Son expulsion est néanmoins évitée par la réaction des médias, la protestation de beaucoup de ses lecteurs, ainsi que le soutien des organisations pour les droits de l'homme.

    Mende Nazer vit aujourd'hui à Londres et participe à des colloques internationaux ("Legacies of Sisterhood", Pace University, NY, USA, Oct. 06) où elle apporte son témoignage sur la persistance de l'esclavage dans le monde moderne.

     

     

     

     

    L'esclavage au Soudan a une tradition historique et affecte les peuples noirs du Soudan du Sud et des monts Nuba. Elle était renforcée par la Guerre civile au Sud Soudan qui s'est terminée en 2005. Sur le plan juridique, le Soudan a signé en 1927 la Convention de Genève sur l'esclavage de 1926 (en).

    L'esclavage, trafic humain comprenant l'enlèvement et le travail forcé, demeure pourtant une réalité au Soudan où des milliers de personnes attendent d'être libérées et où de nouveaux enlèvements violents se produisent encore. Une grande partie de la population noire africaine du Soudan est menacée par une traite esclavagiste actuelle par laquelle des milices arabes enlèvent des femmes et des enfants noirs africains comme butin pour les revendre à des marchands d'esclaves dans les villes.

    Selon l'ONG Anti-Slavery International, il y aurait actuellement environ 14 000 esclaves au Soudan. Le rapport de l'ONG révèle que "entre octobre et novembre 2001, des ONG au Soudan ont signalé que de nouveaux raids s'étaient produits dans le nord du Bahr El Ghaza ce qui a donné lieu à la disparition de femmes et d'enfants. Le 28 mars 2002, le Rapporteur spécial des Nations unies pour le respect des droits de l'homme au Soudan, Gerhart Baum, a déclaré continuer de « recevoir des notifications de raids suivis d'enlèvements...».

    Encore aujourd'hui, le gouvernement soudanais n'a pas pris de mesures adéquates pour mettre un terme aux raids et à l'esclavage

    *****

    Je viens de lire à l'instant ;

    Ces jours -ci son village Karko a de nouveau été attaqué par les milices locales du Soudan

    Bon nombre de foyers ont été détruits, et un village évacué .

    Les membres de la famille ont dû fuir ou se réfugier dans les montagnes Nuba environnantes  .

     

     

     Je sais ce billet est long !  

         

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 23 Février 2014 à 10:27
    LADY MARIANNE

    une femme sauvée pour tant d'autres encore esclaves-
    inadmissible au 21ème S !  et pourtant c'est courant-
    merci pour ce rappel sur la condition des filles et femmes dans ces pays -
    bon dimanche- bisous !!

    2
    Dimanche 23 Février 2014 à 19:00

    Très interessant ! merci du partage ! bonne soirée

    3
    Dimanche 23 Février 2014 à 19:14

    c'est le genre de livres que j'aime

    4
    Lundi 24 Février 2014 à 03:49

    •̃•̃

    Merci de nous parler de ce bouquin chère Icioula  !!!!

    Une amie m'en a parlé et le voilà aujourd'hui sur ton blog. SUPER !

    Je te souhaite un bon début de semaine !!!!

    BISES d'Asie et à bientôt !!

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