• 10 Mai 2006

    BONJOUR

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      Le Cap 110 , mémorial de l'Anse Cafard

    Lieu de refflexion et de recueillement , le site rend hommage aux esclaves morts en Martinique ,dans la nuit du 8avril 1830, suite au naufrage de leur bateau négrier

    15 statues de sable blanc de Trinidad, orientées au CAP110 EST , en direction du Golfe de Guinée , ont été réalisées par le sculpteur martiniquais Laurent Valère.

    En forme de triangle ,elles symbolisent le commerce triangulaire

      

      

    10 mai : journée commémorative de l'abolition de l'esclavage en France métropolitaine



    10 mai : journée commémorative de l'abolition de l'esclavage en France métropolitaineLe président français Jacques Chirac a décidé de faire du 10 mai la Journée commémorative de l'abolition de l'esclavage en métropole. L'occasion pour la France métropolitaine d'honorer le souvenir des esclaves et de commémorer l'abolition de l'esclavage. Au-delà de l'abolition, la journée devrait engager une réflexion générale sur l'ensemble de la mémoire de l'esclavage, longtemps refoulée, pour la faire entrer dans notre histoire. L'occasion aussi de s'interroger sur la façon dont l'esclavage peut trouver sa juste place dans les programmes de l'école primaire, du collège et du lycée. La volonté également de développer la connaissance scientifique de cette tragédie. Enrichir notre savoir, c'est le moyen d'établir la vérité et de sortir de polémiques inutiles.
    La date du 10 mai correspond à l'adoption par le Parlement, le 10 mai 2001, de la loi Taubira 'reconnaissant la traite négrière transatlantique et l'esclavage'.

     

     

     

    10 mai 1981, François Mitterrand est élu président de la république française.

    Une de ses premières décisions sera- il l’avait annoncé durant sa campagne électorale et ce n’était pas vraiment populaire-  de confier à Robert Badinter la préparation de la loi abolissant la peine de mort Ce sera fait le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117.

    Une partie des députés de l’opposition voteront   ce texte dont Jacques Chirac.

     

    En 2006, ce dernier, devenu président de la république à son tour, décide que la date du 10 mai commémora chaque année l’abolition de l’esclavage. La date du 10 mai correspond à l'adoption par le Parlement, le 10 mai 2001, de la loi Taubira  "reconnaissant la traite négrière transatlantique  ".  Article 1 :

    La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du xve siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité.

     

     

    Il est bien de se souvenir. D’enseigner aussi les parties peu glorieuses de notre histoire.

     

    Il faut également dire et écrire  que des condamnés sont exécutés de par le monde en 2010. Souligner que cette pratique est encore en vigueur dans des pays démocratiques.

    Il est important de dénoncer les pratiques de l’esclavage qui même « camouflées » n’en sont pas moins bien réelles de par le monde et sous des formes souvent pernicieuses.

    Il est possible d’agir  chacun à son niveau de responsabilité et par son comportement afin que le mot dignité lui, ne soit jamais « aboli ». une partie de ces infos prises sur le  net

    Histoire de l'esclavage en Martinique

     

    Avant 1635 :

    Pierre Belain d'EsnambucColonisation par les Français. L’esclavage est aboli sur la terre de France. Pierre Bed’Esnambuc ) ancien corsaire normand est envoyé dans les colonies par la compagnie des Iles d’Amérique dont un des principaux actionnaires était le Cardinal de Richelieu

    Richelieu est l’un des pères fondateurs de la colonisation française.

     

    1635 :

    Colonisation de la Martinique par d’Esnambuc.

    1639 :

    La compagnie autorise l’importation d’engagés )(les travailleurs français qui s’engageaient pour 36 mois) d’une part et des esclaves achetés sur les côtes d’Afrique d’autre part.

    Le tabac est fabriqué en Martinique et nécessite donc peu de main d’œuvre faite essentiellement du concessionnaire (celui à qui on a donné le terrain sous forme de concession) et des engagés. Au bout de 36 mois, les engagés demandaient à leur tour une concession.

     

    1640 :

    La compagnie a des difficultés et vend l’île à Dyel Duparquet, un seigneur normand. Les Indiens caraïbes sont les alliés de Duparquet. Un édit du Roi interdit leur mise en esclavage pour des raisons stratégiques.

    A l’époque, très peu d’esclaves sont sur les plantations martiniquaises. (environ quelques dizaines).

    1645 :

    EsclavesDes colons Juifs Hollandais, expulsés du nord-est Brésilien par les Portugais, passent en Martinique où ils apportent les secrets de fabrication du sucre.

    La culture de la canne à sucre remplace celle du tabac aux Antilles et fait la fortune de la Martinique au XVIIIe siècle. Avec les premières techniques de distillation du jus de canne, améliorées par le Père Labat dès 1694, s’ouvre l’ère de l’alcool.

     

    Les premières sucreries sont montées en Martinique, les capitaux sont fournis par les marchands des différents ports de France et de la région parisienne.

    L'ile de GoréeOn se rend compte rapidement que la main d’œuvre engagée est insuffisante pour permettre le développement de la production sucrière. Les négociants et capitaines des navires poussent donc à l’utilisation d’esclaves.

     

    La traite régulière s’organise d’abord avec les Hollandais puis ensuite avec les Français qui montent la compagnie du Sénégal. Celle-ci obtient les primes du Roi de France (Louis XIV) pour chaque tête d’esclave introduite en Martinique.

    L’île de Gorée  au large de Dakar, sera l’un des lieux de concentration de la traite française qui part du Havre, de Nantes  de la Rochelle …

    La pacotille est échangée contre des esclaves aux trafiquants de la côte des esclaves (du Sénégal jusqu’au Nigeria actuel).

    1685 :

    Colbert, ministre de louis XIV, synthétise dans un texte sous le nom de "code noir " l’ensemble des instructions concernant les esclaves dans les colonies.

     

    Port de Nantes1685-1717 :

    La Martinique se couvre de sucreries. L’île est revenue dans le domaine Royal.Il faut environ entre 2 et 3 esclaves par hectares plantés en canne. La Martinique a plus d’esclaves que de colons. L’un des problèmes auxquel est confronté le système esclavagiste est double : d’une part il existe une résistance des esclaves sous toutes ses formes (révoltes, empoisonnement, suicide…) et d’autre part le problème de l’équilibre du ratio entre les hommes et les femmes pour permettre la naissance d’esclaves. Il faut donc importer des femmes. Le statut des enfants suit le sort de la mère : un enfant né d’une mère esclave et d’un père libre deviendra esclave.

     

    1715 :

    Plus de 1400 expéditions régulières partent de Nantes.

     

    1717 :

    Révolte des blancs appelée " Gaoulé " contre le gouverneur et l’intendant qui sont renvoyés au régent. Le port de Nantes va être autorisé à s’occuper du trafic de traite des esclaves.

    1787-1788 :

    La Martinique sert de point de passage du ravitaillement en armes des insurgents américains contre les Anglais. Rochambeau  qui a commandé aux USA, est envoyé comme gouverneur de la Martinique au début de la révolution.

     

    1789-1790 :

    Les Anglais essayent d’occuper l’île et Rochambeau mobilise les milices pour résister et incorpore des esclaves dans ses troupes en leur promettant la liberté s’ils se comportent comme des soldats. On appelera ces esclaves sous la restauration après 1818 "les libertés Rochambeau" et parfois "libres de fait" ou "libres de Savane".

     

    L'Abbé GrégoireComme pendant la révolution il est impossible d’exporter les sucres vers la France en pleine guerre révolutionnaire et d’importer la nourriture nécessaire en particulier aux esclaves, ces derniers doivent se débrouiller eux-mêmes pour planter ce qu’ils vont manger. La pression des maîtres sur eux diminue.

     

    1793 : Révolution française.

     

    A la suite des pressions organisées par la société des amis des noirs et d’humanistes comme l’Abbé Grégoire , la convention proclame l’abolition de l’esclavage.

    La Martinique ne reconnaîtra pas l’abolition contrairement à la Guadeloupe car le groupe de colons mené par Dubucq va être occupé par les Anglais.

    Janvier 1794 :

    Les républicains acceptent de faire appliquer plus franchement la loi égalitaire votée en mars 1792 par la législative. La majorité des libres de couleur change de camp, pendant que leurs anciens alliés négocient la remise de l’île à l’Angleterre. Après la capitulation de mars 1794, les défenseurs de la République sont déportés par les anglais.

     

    L’abolition de l'esclavage, votée par la Convention le 4 février 1794, est restée sans effet à la Martinique du fait qu’elle appartienne aux anglais. C’est la différence avec la Guadeloupe où l’esclavage a été aboli au temps de Victor Hugues, commissaire de la République. L’esclavage y sera rétabli le 19 mai 1802 sous le règne de Napoléon 1er.

    1814-1830 :

    La majorité des Blancs estime que seuls un régime inégalitaire ignorant la séparation des pouvoirs et le système représentatif permettront la survie de la colonie. Lors de la rédaction de la Charte de 1814, ils obtiennent le rétablissement provisoire des institutions de l’Ancien Régime. Sans précipitation, les gouvernements de la Restauration s’efforceront d’amener les colons à accepter le droit commun.

     

    1822-1826 :

    La dégradation de la situation économique liée à la taxation des sucres à l’entrée en France, puis au début de l’industrie betteravière, entraîne des résistances. En même temps, hommes libres de couleur et esclaves sont suspectés de tendances séparatistes. On prétend que l’usage du poison ferait partie de leurs arguments.

    Au mois d’octobre, des demi-libres se révoltent au Carbet. Les accusations de subversion portées en décembre 1823 contre Bissette, un cadre de couleur, et les déportations massives opérées en 1824 pour décourager les velléités de réformes égalitaires du gouvernement, n’empêchent pas le système représentatif de réapparaître en 1826, sous forme d’un Conseil général, élu par une très petite minorité. Cependant, deux ans après, la réforme judiciaire échoue.

    1830-1846 :

     

    Moulin à vapeurLe sucre perd un tiers de sa valeur pendant que l’amélioration du sort des esclaves exige des dépenses croissantes.

    Dans les habitations, le remplacement de la houe par la charrue allège le travail. Les premiers moulins à vapeur n’amènent pas de changements.

     

    1830-1833 :

    Les libres accèdent à tous les emplois et deviennent électeurs et éligibles. L’enseignement primaire se développe. Néanmoins, l’égalité reste limitée.

    La préparation des élections au Conseil colonial qui remplace le Conseil général développe l’agitation. En décembre 1833, dans la paroisse de Grand’Anse (aujourd’hui le Lorrain) où, de plus, les planteurs ont refusé la nomination d’un officier de milice de couleur, une révolte, soutenue par la ville de Marigot, entraîne la dissolution de la milice. L’amélioration du sort des l’esclaves est liée à une reprise démographique qui compense l’arrêt de la traite. Elle annihile en partie les efforts de l’Etat qui, après 26 000 affranchissements, n’a vraiment réussi à régler que le sort des libres de fait, personnes affranchies dont la liberté n’était pas reconnue par l’administration.

     

    1845 :

    La première usine, celle de John Thorp, est créée et engendre de nouveaux rapports de forces en réduisant les habitations des alentours au rôle de fournisseur de cannes. En contrepartie, celles-ci n’ont plus besoin du travail de nuit et leurs revenus augmentent. Mais le besoin d’une main d’œuvre, que l’usine ne pourra trouver facilement que lorsque chacun pourra offrir son travail librement, contribue à faire admettre le remplacement de l’esclave par l’ouvrier.

    1848 :

    En février, la révolution est accueillie avec soulagement. Le décret d’émancipation est signé à Paris le 27 avril. Il ne sera connu que le 3 juin. En avril, le décret du 4 mars créant la Commission d’émancipation fait parler d’émancipation de droit, car "nulle terre française ne peut plus porter d’esclaves".

     

    Loin de poursuivre les marrons  les maîtres expulsent les fortes têtes. Des ateliers en grève réclament case, jardin et salaire comme attributs de la liberté.Victor Schoelcher

     

     

     

     

    Victor Schoelcher secrétaire d’Etat à la marine et aux colonies, est un homme très important à cette période. Il est l’ennemi juré de Bissette qui a refusé de le nommer à la Commission d’émancipation. Ses amis se mobilisent pour faire réparer cette injustice. Des émeutes s’en suivent.

     

    22 mai 1848 :

    Des capitalistes réclament l’émancipation immédiate. Les abolitionnistes, qui attendaient l’arrivée du polytechnicien de couleur Perrinon  reprennent cette solution à leur compte. La décision locale d’abolition, du 23 mai, permet aux Martiniquais de proclamer leur fierté d’avoir pris leurs affaires en main à un moment crucial.

     

    Les émeutes du 22 mai ont provoqué la proclamation de l’émancipation onze jours avant l’arrivée du décret. Les nègres ont brisé leurs chaînes ("Nèg pété chenn").

     

     

    mes infos prises sur www.esclavage en martinique  ' l'histoire de l' esclavage en Martinique ' POUR NE PAS OUBLIER : L'esclavage d' aujourd'hui

     

     

     

    Je sais cela va vous paraître fastidieux à lire, mais ces faits sont notre HISTOIRE , merci d'avoir pris le temps de parcourir ce billet , OUI   MERCI ..

     

     

    Je n'en oublie pas notre 10 MAI 1981  ! ce fut une journée pleine d' espoir , joyeuse .

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 11 Mai 2011 à 19:33
    DentelleDeLune

    Bonjour laurette , comme tu le dis , il est bon de rappeller un peu l'histoire , même si elle fut pas glorieuse pour nous et d'autres , je crois que cela existe encore , mais de façon plus insidieuse , cela me rappelle le fait divers de manouches qui avaient deux esclaves , un homme et une femme qui servait de paillasson pour tous les hommes du clan , cela m'a vraiment mis hors de moi !  pas besoin d'aller bien loin parfois pour voir ce genre de choses ,  ... dans certains pays , à mon avis , les femmes sont encore des esclaves de leur mari !  je te souhaite une belle soirée et une douce nuit , amitiés et bisous de Thierry

     

     


    2
    Jeudi 12 Mai 2011 à 12:41
    Sourour la Marocaine

    bonjour mon maie ravie que tu retrouves ton blog

    pour am conenction elle semble reprendre son chemin je prie le  Tout Puissant qu'elle soit cool

    je te souhaite bonne journée

    et je vois que tu as de bons souvenirs de la ville de Fès

    et oui ej vois aussi d'ici els rues étroites les mulets chargés pour acheminer vers leur lieu de destination els marchandises et autres

    bises MA3A SALAMA très gentil de ta part

    le fait de précuire les  carottes donne un velouté au jus voilà tout bises

    3
    Jeudi 12 Mai 2011 à 18:25
    DentelleDeLune

    Bonjour Laurette et merci pour ta belle image , bien sur que j'aime    J'espère que tu as passé une belle journée et que tu vas bien , je te souhaite une belle sorée et nuit , amitiés et bisous de Thierry

     

     


    4
    Vendredi 13 Mai 2011 à 03:58
    qing

    Bonjour 

    je te souhaite un bon vendredi 

    amitiés de Qing

    ce blog est fidélité/amitié (**)

    5
    Vendredi 13 Mai 2011 à 05:13
    rené

    Bonjour  termine bien la semaine

    passe un très bon vendredi amitiés et  bises pour les dames

    rené

    ce blog est fidélité/amitié (**)

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